Thérapie individuelle
Envahi.e par le stress ou l’anxiété, une humeur triste ou encore des pensées obsédantes, vous avez décidé de consulter un psychologue clinicien pour surmonter ces difficultés. Ensemble, vous pourrez progressivement les appréhender et travailler activement au rétablissement de votre bien-être.
Généralement, les premières séances (1 à 3) ont pour objectif de développer une meilleure connaissance des difficultés que vous rencontrez et leur contexte d’apparition. Pour cela, votre psychologue peut être amené à vous poser des questions, vous proposer des questionnaires ou des exercices d’observation à accomplir chez vous.
La durée de ces séances peut varier de 45 min à 1 h selon les situations. Le rythme et les modalités de report ou d’annulation seront également discutés.
Les séances suivantes seront consacrées au traitement proprement dit. À l’aide d’outils spécifiques à sa pratique et sa spécialité, votre psychologue vous aidera à décoder les situations problématiques, à imaginer d’autres alternatives et à définir des étapes progressives de changement.
Une fois que les objectifs fixés auront été atteints, quelques séances supplémentaires peuvent être envisagées si vous le souhaitez, à visée de prévention d’une rechute par exemple, à un rythme plus espacé.
Pour quelles problématiques pouvons-nous vous aider ?
Les attaques de panique avec ou sans agoraphobie
Appelées communément “crises d’angoisse”, les attaques de panique sont des épisodes de craintes ou de malaise intense. Elles se caractérisent par des sensations comme perdre le contrôle de soi, des palpitations, des sensations d’étouffement, une peur de mourir... Souvent, les attaques de panique s’accompagnent d’agoraphobie, c’est-à-dire la peur de se retrouver dans des endroits ou situations où l’on pourrait avoir un malaise. La personne redoute de ne pouvoir s’échapper aisément de ces endroits ou situations, ou a peur de ne pas trouver de secours en cas de malaise. La personne évite par conséquent la solitude, les foules, les transports en commun, les cinémas, la voiture,... (Livres)
La phobie sociale
La phobie sociale est une peur persistante et intense éprouvée dans certaines situations sociales.
La personne redoute le regard d’autrui. Elle craint d’agir de façon embarrassante et humiliante. Par exemple, la personne a peur de parler en public, de signer un chèque devant quelqu’un, de boire ou manger devant d’autres personnes. (Livres)
Les phobies spécifiques
Les phobies spécifiques sont des peurs persistantes et intenses, irraisonnées ou excessives, éprouvées face à des objets ou dans des situations spécifiques. Par exemple, la peur de prendre l’avion, la peur des hauteurs, la peur de certains animaux, la peur du dentiste, la peur du sang, ...
L’anxiété généralisée
L’anxiété généralisée se caractérise par une inquiétude chronique et diffuse, faite de soucis excessifs à propos de sa famille, de son travail, sa santé, sa sécurité financière, son avenir, ... Des manifestations physiques comme, par exemple, de la tension musculaire, des difficultés de concentration ou des troubles du sommeil, accompagnent ces tracas.
Le trouble obsessionnel-compulsif
La personne souffrant d’un T.O.C. lutte contre des idées obsédantes, involontaires et pénibles (”obsessions”), sources d’anxiété, de culpabilité ou d’inconfort. Leur thème en est, par exemple, la saleté, la contamination, le sacrilège, l’impression d’être responsable d’une catastrophe, la peur de faire du mal, le désordre... En général, la personne se livre à des comportements répétitifs et stéréotypés (”compulsions”) pour neutraliser l’anxiété, sans bien souvent parvenir à l’apaiser. Par exemple, la personne se lave les mains à plusieurs reprises, vérifie plusieurs fois ce qu’elle a fait ou encore réaligne des objets usuels.
Les états de stress post-traumatique
Les états de stress post-traumatique sont des réactions émotionnelles intenses de longue durée. Elles apparaissent suite à un événement traumatique, hors du commun
(ex : une attaque à main armée, un viol, une guerre, une catastrophe naturelle, un accident routier, ...). La personne revit régulièrement, éveillée ou lors de cauchemars, la situation traumatique initiale. Elle évite ce qui pourrait rappeler le traumatisme. Sa réactivité générale est amoindrie : la personne est apathique, morose pour son avenir, ... Une hyperactivité physiologique (insomnie, irritabilité, difficultés de concentration, ...) complète le trouble.
L’épisode dépressif majeur
L’épisode dépressif majeur est caractérisé par une humeur triste quasi permanente, un désintérêt et une perte de plaisir pour presque toutes les activités, une fatigue importante et un manque d’énergie, de l’insomnie ou au contraire de l’hypersomnie. La personne en dépression éprouve également un sentiment de dévalorisation d’elle-même, des difficultés de concentration et pense souvent à la mort (idées suicidaires). L’intensité des éléments dépressifs perturbe le fonctionnement social, professionnel et familial de la personne depuis plusieurs mois.
La boulimie
La boulimie se caractérise par des épisodes récurrents de suralimentation difficilement contrôlables. Ces “crises de boulimie” sont suivies de comportements pour prévenir la prise de poids (vomissements, jeûne, ...). La personne qui en souffre associe son opinion d’elle-même à son poids et son physique.